Bien avant hier, j’ai rêvé de la maison G070.

Le premier « flash » a eu lieu il y a 5 ans : lorsqu’ Olivier m’a présenté pour la première fois ce projet de lotissement innovant. Puis, lorsqu’il a été question pour G.Studio de construire cette maison, et de proposer l’opération Occupation Maximale.

Fin août, les récits des pionnières ont encore ravivé ce désir. Désir d’une relation si particulière à l’architecture et de la redécouverte du concept d’habiter, combiné à des souvenirs passés d’étudiante en architecture en soif d’expérimentation.

Il me semblait bien connaître ce projet. Maintes fois je l’ai visualisé, visité en pensée, aussi pour m’encourager dans les dernières semaines de travail précédant de séjour. Un tel désir de maison pouvait effrayer : et si la réalité décevait mes scénarii ?

J’ai la chance de pouvoir vivre dans les vêtements que je crée au quotidien. En revanche c’est la première fois qu’Olivier et moi pouvons habiter dans un espace crée par G.Studio après 8 ans d’exercice.

Dure endurance des concepteurs !

Je croyais donc bien connaître ce projet. Mais, je viens de le mesurer cet après-midi : même si l’activité d’un créatif consiste a anticiper, à se vivre dans une projection, on ne ressent vraiment qu’en parcourant.

Troublant rapport d’échelle ?

Engagement du corps avant l’esprit ?

La découverte des coccinelles m’a procurée une immense joie.

Emotion architecturale si rare et si précieuse…

Le rapport au réel est un dialogue.

Marie Labarelle, publié le 29 octobre 2008

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