apprivoisement des grincements du bois et
légères vibrations de la maison, à l’unisson
des frémissements légers d’un grand
organisme sous les courants fluides et puissants
traversant la vallée.
Quelque chose comme une course
des montagnes, nuages, forêts, herbes,
en tension souple, poursuite échevelée
pour éprouver une vitesse comme
on filerait sur une moto dans des paysage
élastiques. Pourquoi les arbres, herbes, feuilles,
animaux des bois, et des airs,
n’aimeraient ils pas être traversés
quelques fois de cette énergie
en riffs sauvages et renversants
de bord de tempête avant
les blanches et scintillantes paralysies ?
Quelques jours plus tard
les doigts engourdis par le froid
essaie de capter quelques chose
des nouveaux visages de la maison
sous la blancheur qui tombe.
Quelques impressions hors de temps
comme cette image qui me donne
la sensation paradoxale d’être
en face de deux colosses,
paisibles, massifs,
avançant dans un intemporel
fait d’évidence et de déjà vu,
là posés dans une vallée de
quelque ère glacière.
Imposants en carapace et protections,
terrestres et ancrés
mais aussi déjà prêts à courir
le regard vaste, et comme inscrit
en soi, la mobilité, le savoir et l’instinct
du moment où partir
pour de nouveaux horizons.
Un dos en miroir du ciel,
courbe de voûte aux reflets argent
pour dialoguer avec le soleil et
la lune, l’espace dans le regard
ouvert sur le monde
chaleureusement présent
au delà des craintes.
Terminé mon après-midi par quelques
amusements photoshop,
comme une kitsch carte de voeux
et une spaceship image
pour SF.
Revoilà la neige…
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