OCCUPATION MAXIMALE

Il y a deux ans, Michael Osswald et Emmanuelle Rombach, architectes de l’agence G.studio, ont sensibilisé les CE2 de l’école de Sainte-Croix-aux-Mines, au projet innovant qu’ils ont conçu. Cette aventure a donné lieu à la création de maquettes pleines d’imagination et de couleurs. Elle a également inspiré le nom de la rue du nouveau lotissement : « Les Coccinelles ». A cette époque, la construction des maisons n’avait pas commencé.

Aujourd’hui, deux sont debout. Le temps est venu, pour les enfants, de mettre une image sur les concepts qui leur ont été présentés !

Une nouvelle aventure démarre alors pour leurs chefs d’œuvres : les maquettes sont dépoussiérées, raccommodées et enfin, installées sous le toit de notre maison. Mais, dans quel sens faut-il les déposer ? Les enfants font appel à leurs souvenirs : la rue est située à l’avant de la maison, la voie verte à l’arrière… ah, on y est ! Chacun propose une organisation qui mette les œuvres d’art en valeur, les enfants semblent satisfaits.

Les souvenirs sont bons : les enfants se rappellent des principaux concepts des maisons, on les énumère, on les complète. On découvre l’espace, on cherche à en comprendre les principes constructifs. On apprécie la présence du bois, la forme de la voûte.

Une question survient :

_ « à quoi servent les fils tendus, en bas ? »

_ « ils ne servent à rien de précis, c’est une installation »

Les enfants sont sceptiques, rien ne justifie a priori la présence de fil. Aucune fonction apparente. On le compare à une sculpture : à quoi sert une sculpture si ce n’est à être observée ?

Mais les enfants ont plus d’un tour dans leur poche ; spiderman les inspire : les voici partis pour un jeu d’équilibre : franchir la barrière de fils sans en toucher aucun ! Pas facile !