une histoire d’atmosphère…
Ecrire au fil de la plume, parce que le temps presse de raconter une semaine presque de parenthèse vosgienne dans le bois de la maison GO70. Arrivée lundi 18 août avec Aurore, après d’ultimes emplettes pour affronter une première semaine d’occupation : verres et bougies, théière et mugs et tout ce qu’il faut pour deux jours de repas, sans frigo, le minimum vital en attendant le marché des producteurs annoncé pour le mardi soir sur le parvis de la Villa Burrus.
Après une dernière halte à Lièpvre dans un commerce conventionnel, huile et vinaigre, bière et coquillettes, nous tournons à gauche dans Ste-Croix pour rejoindre le lotissement des coccinelles. Première surprise, je n’imaginais pas la parcelle inscrite autant dans le tissu urbain, à deux pas du centre du bourg, des commerces, de la médiathèque ! Un cirque de montagnes douces nous entoure sans nous enserrer, la situation semble idéale. La ligne des maisons bois et acier qui se découpe sur le vert des cimes des feuillus qui encadrent le paysage me plaît, l’ordonnancement régulier des terrains en longueur aussi, la végétation buissonante décidée me séduisent.
Nous nous glissons sous la maison pour rejoindre le plateau et la voûte qui vont nous abriter. Pas de fenêtres encore aux ouvertures, j’étais prévenue, l’artisan spécialisé dans le travail du bois en cintre est parti en congés, laissant son œuvre inachevé. Qu’à cela ne tienne, nous camperons ! Un peu de fraîcheur ne devrait pas m’empêcher de réaliser mon programme : lire, rêver, penser… Nous vaquons chacune à nos occupations avant que de dîner ensemble, à la lueur des bougies.
Le soir après avoir pensé un instant installer mon lit en mezzanine, je décide prudemment de m’abriter dans l’alcôve, sous la couette, vue sur les sapins qu’effleurent les nuages dans la nuit. Je crois que ce premier soir je lis à peine, rêve surtout.
- PARCOURIR / DANS Articles
- « La pionnière, Aurore Bailly
- » Une histoire d’atmosphère, Jour 2 par C. Gier
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